L'image  ?
Une association de textures. Avant-tout celles provoquées par les couleurs, les ombres et la lumière.

Une pratique ?
La marche, la balade, le vagabondage. C'est au choix. Accompagnée bien souvent. Oui, il s'agit d'aller titiller le hasard au dehors. Oh et aussi, la pareïdolie. 

Une préférence ?
L'argentique en 35 mm, pour le relief et le grain. Toujours en lumière naturelle.

 Pour l'instant c'est un Minolta Srt100b auquel je tiens beaucoup que j'utilise, mais j'ai testé bien des trouvailles récupérées en majeure partie dans des brocantes: Diana blue pour la superposition, Minolta des années 80, un Zenit EM qui rend souvent de belles surprises. 

L'inspiration ?
Elle me vient du cinéma d'auteur souvent ! Mais bien des photographes m'inspirent au quotidien: Maier, Arbus, Abbot, Cameron... Et même certains encore vivants: Neamoscou que j'ai eu le plaisir de rencontrer à la Galerie Rouge à Paris et Marie Rouge, elle spécialisée dans le portrait.

Un dada  ?
L'image de l'éternel Rolleiflex d'Annemarie Schwarzenbach, non sans rappeler celui qu'utilisait Vivian Meier pour ses photos de rue. Elles les emmenaient dans chacun de leur petits ou grands périples autour du monde. Le flou de Saul Leiter est un motif je trouve fascinant, comme ses mariages de couleurs. 

J'aime également beaucoup collaborer avec d'autres photographes. Je ne peux que remercier @Roxy Hervé et @Pulvises pour m'avoir fait découvrir ce grand plaisir du partage entre voyeur et voyant. 

Le fil rouge ?

Tout est lié. Capturons les velléités  !